Je suis arrivé(e) dans la ville de Berkeley le : 06/11/2015 et j'ai envoyé : 18 mails. J'ai : 29 ans et j'habite : dans un minuscule studio à telegraph avenue. points pour les : Sigma Nu. En écoutant les "on-dit" je ressemble à : Matthew Hitt. Je dois mon jolie minois à : UC et mon pseudo sur la toile c'est : Laeriss.
Les retrouvailles ft Merlin, Dim 15 Nov - 21:09
TOI + MOI
J
e riais de bon cœur face à la stupidité maladive d'un ami lors de la lecture d'un texto. Il ne connaissait nullement la honte, ni même la pudeur. Il se retrouvait dans des situations si désastreuses pour dévoiler ses sentiments à l'élue de son cœur que sa maladresse et son manque de tact était à la UNE dans toutes les bouches des étudiants. Je soupirais inlassablement, rêvant également d'être aussi intrépide et extraverti que lui. Chose difficile, lorsque ma personnalité était définie rapidement en trois mots : Introverti, pudique, réservé. Ces trois mots ne faisaient pas bon ménage ensemble si bien que je me retrouvais souvent seul avec un bouquin à la main ou un crayon pour griffonner quelques lignes.
L
a pendule de la salle affichait dix-huit heure pile. Je venais d'arriver silencieusement sans oublier d'ignorer les regards curieux de certains étudiants. Je m'installais au fond de la salle à l'abri des regards insistants pour continuer à bouquiner, n'aimant pas être seul. Le calme faisait intégralement parti de mon univers mais j'avais besoin de savoir qu'il y avait quand même de la vie autour de moi. Les yeux rivés sur mon livre quelque chose attira mon attention aussitôt. Je me tortillais sur ma chaise mal à l'aise comme-ci j'avais l'impression d'être analysé aux rayons X. Je relevais immédiatement les yeux de mon livre cherchant à comprendre l'apparition de ce sentiment étrange.
A
u début, j'aurais pu penser à un mirage, une hallucination ou l'interpretation de mon esprit un peu trop farfelu, mélancolique. Mais il était face à moi, assis à une autre table de cette salle d'étude, m'observant de ses magnifiques yeux bleus que je n'aurais jamais pu oublier. Je ne rêvais pas, il était vraiment là avec ce putain de sourire aux lèvres à en damner plus d'un. Mon cœur était complètement chamboulé. Je ne savais quoi dire, quoi faire, mes mains se crispèrent à mon livre pour essayer de contenir toutes ses émotions soudaines. "Mer...Merlin, c'est bien toi ?"Il était tellement devenu magnifique, ça en devenait invraisemblable.
Je suis arrivé(e) dans la ville de Berkeley le : 06/11/2015 et j'ai envoyé : 111 mails. J'ai : 26 ans et j'habite : telegraph avenue points pour les : Sigma mu. En écoutant les "on-dit" je ressemble à : Robbie Wadge Je dois mon jolie minois à : Dreamy et mon pseudo sur la toile c'est : à toi de deviner.
Re: Les retrouvailles ft Merlin, Dim 15 Nov - 21:30
La journée au campus n'avait rien à voir avec les journées du lycée. Je me souvenais de mon arrivée au lycée, de ma premère année au lycée et tout ça. Aujourd'hui je ne faisais que courir après le temps. A croire que choisir droit n'avait pas été une bonne idée. J'avais également mon entraînement de foot à ne pas oublier, et le glee club. Je crois que j'avais été fou d'avoir fait deux activités en même temps. Ca me fatiguait mais je ne pensais à plus rien. Et là, j'étudiais avec des amis de mon année quand je vis Nemo. Un petit sourire amusé s'afficha sur mon visage. Combien de temps j'avais mis avant de le retrouver? Deux mois? Du moins sur le campus. Mais ça faisait peut être deux ans, qu'il avait quitté le lycée pour passer à autre chose. Je n'arrêtais pas de le regarder, gardant mon air amusé. Je me demandais quand est-ce qu'il me reconnaîtrait. Enfin. J'entend mon nom. Dois-je lui dire que je l'ai fait exprès? Que je me suis renseigné dans quelle fac, il était allé pour aller dans la même?Non.
Je me levais et j'allais vers lui, dans ma tenue aux couleurs de l'université vu que je faisais parti de l'équipe de foot. Peut être parce qu'il m'avait manqué, je me souviendrais toujours d'une conversation en première année de lycée. Je me rapprochais de lui et guise de bonjour, je l'embrassais comme jamais. Car oui, il m'avait manqué. Même si je le repoussais tout le temps. Je le regardais et je lançais alors, toujours avec mon air amusé:
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